PROCÉDURE DE REVENDICATION D’UN RECORD NATIONAL

    1. Le pilote doit être un membre actif de l’ACVL/HPAC.
    2. Le pilote doit au minimum avoir une qualification D3 ou P3 de l’HAGAR : personne ne peut légalement voler dans un espace aérien contrôlé canadien sans remplir cette condition.
    3. Le pilote doit se familiariser avec tout espace aérien contrôlé ou réglementé sur la trajectoire de vol prévue. Il est conseillé d’obtenir un exemplaire de la carte VFR de navigation de la région survolée. Si le pilote réside dans une zone montagneuse de l’Ouest canadien, il lui est aussi recommandé d’obtenir un exemplaire de la carte en route LE (probablement LE1 ou LE2). On trouve ce document dans les bureaux régionaux de Transports Canada.
    4. Il est interdit de voler au-dessus de 12 500 pieds ASL en traversant une voie aérienne inférieure ou tout autre espace aérien dans la plupart des zones du Canada; dans les régions montagneuses de l’Ouest, il peut être possible de voler plus haut, soit jusqu’à la MEA (l’altitude minimale en route) en traversant une voie aérienne inférieure ou des routes de navigation de surface (RNAV) définies. Ces deux types d’espace aérien sont décrits dans le Manuel des espaces aériens désignés et illustrés sous forme graphique dans le visualiseur de Peter Spear.
    5. Le pilote doit se familiariser avec les diverses catégories de record du Code sportif de la FAI, avec le Code en soi et les aspects techniques des règles à suivre, à la section 7D. Il peut aussi consulter la liste des records actuels de l’ACVL, en ligne, repérer celui de la catégorie qui l’intéresse et noter toutes les catégories pour lesquelles personne n’a encore établi de record. C’est bien plus simple d’établir un record quand on est le premier à le faire! Ce document se trouve ici.
    6. Certaines tentatives de record doivent être déclarées avant le vol. Essentiellement, toute catégorie de record du Code sportif comprenant le verbe « déclarer» nécessite une déclaration préalable, y compris la distance en triangle déclarée, la distance au but déclarée et tout autre vol aller-retour ou en triangle déclaré. Tous les vols contenant le mot « libre» n’ont pas besoin d’être déclarés à l’avance, ainsi que les vols distance libre. En cas de doute, contacter le responsable des records. Toute déclaration doit être attestée par un observateur officiel, comme le stipule le Code sportif. Si aucun n’est disponible, le pilote doit déposer une déclaration électronique auprès du responsable des records avant la tentative, au moyen d’un court enregistrement vidéo ou d’un message texte détaillé.
    7. Le pilote doit si possible prendre des photos avant, pendant et après son vol. Ces images aideront à corroborer la revendication. Le plus rapidement possible après l’atterrissage et avec l’aide de son observateur officiel (le cas échéant), il doit téléverser son itinéraire sur l’un des carnets de vol en ligne (par exemple, forum de parapente, XContest). De plus, il doit informer le responsable des records de sa revendication dans les sept jours suivants. De cette façon, les autres pilotes désirant soumettre un record dans la même catégorie seront au courant de la marque à battre. Le comité des records avisera toute la liste d’envoi par courriel de la revendication. Par ailleurs, le pilote doit remplir un formulaire électronique de soumission de record canadien, conservé par l’ACVL pour faire le suivi des revendications de record. Ce document se trouve ici.
    8. Le pilote doit préparer le dossier du record qu’il revendique. Pour ce faire, il doit inclure un lien vers sa soumission en ligne, ses photos (le cas échéant) et un exemplaire de sa déclaration d’avant vol (si nécessaire et disponible).
    9. Le responsable des records évaluera la soumission et émettra les recommandations du comité dans les plus brefs délais. Le respect des règles de l’espace aérien sera révisé à l’aide du vérificateur de l’ACVL. Sans avoir de statut officiel, il reste le meilleur outil à la disposition de l’Association pour le moment.